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Île de Houat | En mode Robinson Crusoé

C’est le printemps, presque l’été sur l’Ile de Houat dans le Morbihan en Bretagne sud au large de la presqu’ile de Quiberon Les toutous baillent au soleil, les vacanciers profitent de merveilleux moments,
Les plages sont geniales, calmes, paradisiaques.


Derrière la carte postale du port Saint-Gildas avec ses bateaux colorés et ses casiers entassés sur les quais, il y a une activité économique, une trentaine de familles de pêcheurs qui vendent à la criée de Quiberon bars, daurades, araignées et homards…
« Ag er mor e viuamb » dit la devise de Houat : « de la mer, nous vivons ». Houat est une île de pêcheurs.

reportage HD – Ile de Houat TV – 24 Avril 2016


L’île d’Houat (du breton : le canard) et l’île d’Hoëdic forment, avec les nombreux îlots qui les entourent, le prolongement de la presqu’île de Quiberon, témoin d’un continent aujourd’hui disparu.

Ceci explique qu’elle ait été peuplée dès l’époque néolithique. On y trouve également des vestiges de civilisation mégalithique et gallo-romaine. La légende veut que Saint-Gildas y établisse son ermitage au VIème siècle. Plus tard encore, Houat et Hoëdic eurent à se défendre des attaques Hollandaises et Anglaises. Les deux îles subirent l’occupation de l’Angleterre jusqu’en 1763.

Ancienne dépendance de la commune du Palais de Belle Ile, Houat n’est devenue autonome qu’en 1893.

Pendant longtemps, le recteur d’Houat cumula les fonctions de maire, syndic des gens de mer, agent des douanes, directeur de la poste, juge de paix et percepteur. L’ensemble des règlements en vigueur sur l’île était réuni en une « Charte » composée de 32 articles et qui définissait les principaux devoirs de la vie communautaire.

C’est seulement le 4 Novembre 1963 que l’électricité arriva à Houat introduisant confort, télévision, ouverture sur le monde extérieur, mais aussi la disparition des veillées. Cette électrification permit de résoudre en partie le problème crucial de l’approvisionnement en eau potable par la création d’une usine de dessalement de l’eau de mer. Cependant, l’eau demeure une denrée rare et chère, donc à économiser.

Longue de 4 km et large de 1,5 km en son maximum, protégée des vents du sud et de suroît par Belle Ile, Houat se présente comme un plateau couvert de landes entrecoupé de quelques vallons peu profonds et qui se termine par un village en aplomb d’un petit port animé.

Je m’appelle Houat, je suis une petite île bretonne. Les gens disent de moi que je suis charmante, sauvage, que l’air iodé est pur et ressourçant, que mes plages de sable fin sont magnifiques… Je suis très touchée par ces compliments et je vous remercie.

Mais Houat, c’est aussi des pêcheurs, des personnes âgées, des femmes, des enfants, des commerçants… Des Houatais qui vivent tout au long de l’année dans un village tranquille.

Ils prennent soin de moi, m’entretiennent, nettoient mes plages, me fleurissent, me côtoient dans les peines et les joies, me supportent quand le vent se déchaîne et quand la mer est en colère, me savourent aux beaux jours. Ils me font vivre au fil des saisons. Sans eux, je ne serais qu’une île sans âme. Je suis Houat, nous sommes Houat.

Alors vous qui venez me voir, vous qui m’aimez, je suis ravie de vous accueillir, vous êtes les bienvenus. J’ai une chose à vous demander : respectez-moi. Me respecter c’est : ne pas polluer mes plages, ne pas dégrader mes dunes, penser aux habitants qui travaillent, aux personnes âgées… ( source Mairie de l’Ile de Houat )