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Voile | Basile Bourgnon boucle la Mini-Transat en Guadeloupe

En Guadeloupe à Saint-François, Basile Bourgnon, le skipper du Mini Edenred, a franchi dimanche 14 novembre à 22h 29′ 03″ la ligne d’arrivée de la 23ème édition de la Mini Transat en 7ème position chez les Séries.

Basile l’a fait. Le skipper d’Edenred a bouclé sa première Mini Transat, sa première traversée de l’Atlantique en solitaire, 34 ans après Laurent son papa, et deux ans tout juste après avoir terminé la Transat Jacques Vabre sur le Class40 Edenred en double avec Emmanuel Le Roch.
Basile Bourgnon, le skipper du Mini Edenred, a franchi ce dimanche 14 novembre à 22h 29′ 03″ (heure de Paris) la ligne d’arrivée de la 23ème édition de la Mini Transat EuroChef en 7ème position chez les Séries. À 19 ans, le plus jeune concurrent de l’épreuve a mis 16 jours 07 heures 20 minutes et 03 secondes pour boucler les 2 700 milles du parcours de la deuxième étape entre Santa Cruz de La Palma et Saint-François en Guadeloupe. Son temps de course sur les deux étapes est de 27 jours 10 heures 18 minutes 53 secondes.

Sur Caraîbes Bretagne Télé suivons en vidéo le départ de Basile Bourgnon en hélico des Sables d’Olonne en #Vendée en métropole, son départ de Santa Cruz de La Palma et bien sur son arrivée en Guadeloupe sur les pontons de Saint-François.
Il est 17h30 passés en #Guadeloupe quand résonne dans la marina de Saint-François « Veridis Quo» de Daft Punk, le groupe préféré de Basile, benjamin de La Mini Transat. Le public est au rendez-vous, le Mini #Edenred s’amarre au ponton sous les applaudissements de la famille et des amis concurrents de la Mini, venus féliciter « le petit ». Le visage à peine marqué par 16 jours de transatlantique, les yeux pétillants, Basile affiche un sourire d’enfant et tombe dans les bras de Caroline, sa maman. La fierté, le soulagement et le bonheur, tout simplement, se mêlent à l’alizé qui continue de porter le reste de la flotte sur la ligne d’arrivée.

« La course a été difficile mentalement, quand tu reçois les classements et que tu vois que ça bouge sans connaitre la position des autres. Parfois, on est au plus bas parce qu’on a l’impression d’être collé, de devoir enlever des algues toutes les dix secondes ou de reculer au classement » a expliqué Basile Bourgnon ajoutant « Le lendemain, on se rend compte qu’on a progressé et là c’est une joie immense. Ce n’est pas facile de trouver le juste milieu. J’ai peut-être eu parfois un moral un peu sinusoïdal en début d’étape, mais à la fin j’ai compris qu’il fallait être le plus neutre possible. »

vidéo HD ©Mini-Transat / Sea Events / Edenred – 14 Novembre 2021


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