Surfing / Kitesurf

Paris | Du Stand-Up-Paddle sur la Seine

Ils font du Surf sur la Seine à Paris. Au petit matin près de 700 coureurs se sont jetés à l’eau à l’occasion du huitième Nautic SUP Paris Crossing, la traversée de Paris en Stand Up Paddle. La crème des coureurs professionnels et les amateurs ont tous sorti le grand jeu malgré le froid pour tenter de remporter cette première manche à travers la capitale. Idem lors du second round qui s’est joué en équipes sur le bassin du Spot pour le plus grand régal des visiteurs du Nautic, pas mécontents de se voir contaminés par le virus de la glisse au cœur du salon.

Le parcours: Onze kilomètres pour les Loisirs et 13,5 pour les Pros (le tour des îles Saint-Louis et de la Cité en sus) entre la Bibliothèque Nationale de France et le Quai de Javel. Les concurrents, encadrés par les Services de Navigation de la Seine, la Police Fluviale et les bénévoles de la SNSM, ont tous livré une bagarre inoubliable. Chez les Pros (72 coureurs), Arthur Arutkin s’est imposé avec une toute petite seconde d’avance sur Bruno Hasulyo (Pologne), qui l’avait devancé d’une courte tête l’année passée. Chez les femmes l’Espagnole Susak Molinero a, elle, battu de deux minutes sa dauphine, Mélanie Lefenêtre tandis que chez les Loisirs, la victoire est revenue à Matisse Cloarec. A l’issue de ce premier round, les concurrents ont rapidement pris le chemin de la Porte de Versailles. Et si l’endurance a été la qualité indispensable pour briller sous la Tour Eiffel ce matin, la puissance brute et la dextérité auront, à coup sûr, fait la différence sous les spots lights du Nautic cet après-midi lors des courses par équipes (dix personnes, sept hommes et trois femmes). Chez les Pros notamment, la bagarre a été intense entre le Team France et l’équipe internationale. Au final, elle a tourné à l’avantage de Casper Steinfath (USA) et de sa bande, laissant ainsi les tricolores encaisser une troisième défaite d’affilée. « Ca s’est joué à rien. C’est un peu frustrant mais c’est ainsi. Dans l’équipe adversaire, il y avait davantage de sprinteurs que de coureurs de fonds alors que dans la nôtre, c’était l’inverse », a déclaré Victor Arutkin, le capitaine de l’équipe de France.

images ©Horyzon media – 3 Decembre 2017



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